2012 - Madagascar, la grande île !
Mon fils travaille en brousse et me propose de venir y passer deux semaines ...
Soavinandriana ..
Située à trois heures trente de route de Tananarive, Soavinandriana (dont la prononciation n’a rien à voir avec l’orthographe) est une petite ville très animée. Je découvre la popote, une grosse maison toute blanche située au bout d’une allée. Marie, une jolie blonde, me salue joyeusement, elle est là pour un mois de vacances, venue rejoindre son compagnon, qui est le stagiaire de mon fils ...
– "Comment ? MON FILS A UN STAGIAIRE ??" Eh oui, mon "Trésor" est devenu ingénieur T.P (maman très fière)
La popote abrite six personnes. Au rez-de-chaussée, se trouvent la cuisine et une salle avec TV pour les repas préparés par un sympathique cuisinier malgache, de bons dîners caloriques pour reprendre des forces après leur journée de chantier. A l’étage se trouvent les chambres (2 avec douche et toilettes) ainsi qu’une salle de bain et w.c communs pour les autres.
Si la température est de 25° en journée, elle peut dégringoler à 6° la nuit, et Jo a fait faire de longs rideaux épais pour empêcher le froid de s’infiltrer dans ma chambre. Après le dîner, je me glisse sous la couverture en pull et chaussettes, en rapprochant le radiateur à bain d’huile au plus près du lit !
Au matin, les hommes sont déjà partis travailler depuis plusieurs heures quand j’enfile ma polaire pour descendre prendre le petit-déjeuner avec Marie.
Une belle complicité s’installe entre nous, nous partons à la découverte du marché et au fil des jours Alex, le sympathique chauffeur malgache, nous emmènera voir les rizières, des cascades, et même des geysers, merveilles de ce petit coin de la grande île ...
Mille kilomètres en un week-end ..
Jo au volant de son 4x4, nous quittons la popote le samedi matin tôt pour y revenir le lundi. Marie et Alexandre assis à l’arrière, un bon son envahit l’habitacle, j’ai emporté quelques CD et eux, des clés USB ! Nous traversons une partie des Hautes Terres et pénétrons à peine le Grand Sud, faute de temps. Nous empruntons d’abord le chantier, puis une piste chaotique et enfin la route goudronnée qui nous parait bien reposante. Les paysages se succèdent : plaines, rizières, montagnes arborées puis pelées. Les climats changent aussi : le ciel bleu laisse place à un plafond très bas et de la pluie, pour redevenir d’un bleu pur dans le Grand Sud ... Magique !